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    +33.(0)1.43.25.88.32

Iki Yos Piña Narváez & Jota Mombaça

Iki Yos Piña Narváez et Jota Mombaça

iki yos piña narváez. Afro-Caribéen·ne, corps dia­spo­ri­que trans non-binaire. Artiste de per­for­mance et artiste plas­ti­cien·ne. Un·e écrivain·e, aussi. Membre du Ayllu Collective. Il s’agit d’un groupe de recher­che col­la­bo­ra­tif engagé dans l’action poli­ti­que. Nous sommes des migrant·e·s, des per­son­nes de cou­leur, des per­son­nes de cou­leur queer. iki yos, dont les recher­ches inves­tis­sent les archi­ves anti­co­lo­nia­les et la pensée Black radi­cale, aussi. iel tra­vaille à partir de son propre corps, en lien avec les Caraïbes Noires. iel se penche sur des pro­blé­ma­ti­ques liées aux mémoi­res Noires dans la zone Caribéenne, ainsi qu’aux pen­sées et pra­ti­ques anti­co­lo­nia­les des Caraïbes Noires. iel a créé des des­sins trai­tant de corps noirs/bruns, de corps mar­rons selon sa propre expé­rience, et d’enti­tés ances­tra­les connec­tant le temps passé, le temps pré­sent, et le futur.

Travaux récents :
Museo Tamayo (México)
We don’t Choose this Future
Biennale de Sydney (Collectif Ayllu)

Jota Mombaça est un·e artiste inter­dis­ci­pli­naire dont le tra­vail dérive de la poésie, de la théo­rie cri­ti­que et de la per­for­mance. La dimen­sion soni­que et visuelle des mots joue un rôle impor­tant dans sa pra­ti­que, sou­vent liée à la cri­ti­que anti­co­lo­niale et à la déso­béis­sance de genre. Au tra­vers de per­for­man­ces, de fic­tions vision­nai­res et de stra­té­gies situa­tion­nel­les de pro­duc­tion de savoir, iel s’essaye à des répé­ti­tions de la fin du monde tel qu’on le connaît et à la figu­ra­tion de ce qu’il advient une fois le sujet colo­nial moderne délogé de son podium.

Travaux récents :
The Daughters of the Driest Rain // #NIRIN Biennale de Sydney 2020
Time Travel/Diaspora, Laboratory of Visionary Fiction // Nottingham Contemporary 2020
Can you sound like two thou­sand ? // The Contemporary Journal 2020
La Leche Travesti with Iki Piña and Slim Soledad // Latitude on Air (Goethe Institut/Reboot FM) 2020
Transition & Apocalypse // The Present is Not Enough, HAU Berlin 2019


Le Projet

En tant que duo, Iki Yos Piña Narváez et Jota Mombaça sou­hai­tent déve­lop­per un projet inti­tulé Black El Dorado. Il s’agit d’un pro­gramme de recher­che axé sur le fan­tasme de l’El Dorado, enra­ciné dans la soif colo­nia­liste d’extrac­tion (la dimen­sion géo­lo­gi­que de la colo­ni­sa­tion), et sur les inco­hé­ren­ces de ces régi­mes blancs. Les deux artis­tes s’inté­res­sent notam­ment aux façons de lire les récits colo­niaux et de les décons­truire à tra­vers leurs lacu­nes. S’ins­pi­rant de l’aspect radi­ca­le­ment insai­sis­sa­ble de la Piryte (l’or des fous), lu ici comme un talis­man anti­co­lo­nial, Iki Yos Piña Narváez et Jota Mombaça veu­lent étudier la rela­tion entre le dépla­ce­ment des roches et la pensée unique et dépos­sé­dante du colo­nia­lisme et de l’escla­va­gisme moderne.

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