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  • Villa Vassilieff

    Villa Marie Vassilieff
    Chemin de Montparnasse
    21 avenue du Maine

    75015 Paris
    +33.(0)1.43.25.88.32
  • Bourse de recherche Chaire Global South(s) à la Maison des Sciences de l’Homme
  • Événements
  • Bourse de recherche Chaire Global South(s) à la Maison des Sciences de l’Homme

    Pour la deuxième année consé­cu­tive, la Villa Vassilieff et le Collège d’études mon­dia­les / Fondation Maison des Sciences de l’Homme lan­cent un appel à can­di­da­tu­res pour un séjour de recher­che adressé aux cher­cheurs et cher­cheu­ses en scien­ces humai­nes et socia­les tra­vaillant dans un pays non-occi­den­tal.


    Description de la bourse

    Le/la lau­réat.e tra­vaillera d’une part en lien avec la Chaire Global South(s) et de l’autre avec l’équipe de la Villa Vassilieff, autour d’une recher­che s’ins­cri­vant dans le cadre de la poli­ti­que scien­ti­fi­que géné­rale du Collège d’études mon­dia­les et tout par­ti­cu­liè­re­ment avec au moins l’une des thé­ma­ti­ques sui­van­tes déve­lop­pées au sein de la Chaire Global South(s) :
    - Etudier la cir­cu­la­tion des idées et des moda­li­tés de pro­duc­tion artis­ti­ques et cultu­rel­les entre l’Europe et le monde ;
    - Etudier dans une pers­pec­tive cri­ti­que les dif­fé­ren­tes moda­li­tés de repré­sen­ta­tion de l’ "autre".

    En 2018-2019, nous sou­hai­tons poser par­ti­cu­liè­re­ment la ques­tion de la pro­duc­tion artis­ti­que dans des condi­tions dif­fi­ci­les, telles que les conflits, les migra­tions, la cen­sure poli­ti­que ou encore les désas­tres natu­rels... Nous favo­ri­sons les pro­jets de recher­che inter­ro­geant le rôle de l’art comme outil de média­tion, de réflexion ou d’action dans des situa­tions de crise.

    La Villa Vassilieff prend en charge les frais de voyage du cher­cheur et le Collège d’études mon­dia­les lui attri­bue une allo­ca­tion de 2.700€ pour les 4 semai­nes de rési­dence afin de sou­te­nir les frais de séjour.

    Le/la cher­cheur.se béné­fi­cie d’un accom­pa­gne­ment sur mesure fait de ren­contres par­ti­cu­liè­res avec des cher­cheurs et des pro­fes­sion­nels de l’art, de l’accès à un riche réseau d’ins­ti­tu­tions en France et à l’étranger. Les cher­cheurs pro­fi­tent aussi des nom­breux pro­gram­mes de recher­ches déve­lop­pés par la Villa Vassilieff en col­la­bo­ra­tion avec des musées, des archi­ves publi­ques et pri­vées, des uni­ver­si­tés (comme par exem­ple le réseau inter-uni­ver­si­taire Usages de Patrimoines Numérisés, dont la Villa Vassilieff est partie pre­nante) ou encore des écoles d’art, l’accent étant mis sur des res­sour­ces rare­ment exploi­tées. Enfin, les cher­cheurs sont invi­tés à par­ti­ci­per au pro­gramme vivant d’événements se dérou­lant au sein du Collège d’études mon­dia­les et de la Villa Vassilieff.

    Conditions d’admis­sion

    L’appel à can­di­da­tu­res est clos pour l’année 2018.


    BOURSIER 2019 : PATRICK D. FLORES

    Patrick D. Flores, Professeur (Histoire de l’art, Théorie, Critique, Art phi­lip­pin), Département des études artis­ti­ques, Université des Philippines, Diliman est le lau­réat de l’appel à can­di­da­ture Villa Vassilieff - Collège d’études mon­dia­les (FMSH). Patrick D. Flores sera en rési­dence à Paris en juin 2019.

    Nena Saguil à la Galerie Greuze

    Projet de recher­che de Patrick D. Flores

    "L’esprit et le sen­ti­ment du pré­sent" : Nena Saguil et les artis­tes femmes du Sud à Paris

    Extrait :

    Cette recher­che retrace le tra­vail de l’artiste phi­lippine Nena Saguil (née en 1924) à Paris. En 1954, Saguil par­couru la France pour étudier l’art après avoir pré­cé­dem­ment exposé à Manille dès la fin des années 1940. Si Saguil est ici le sujet prin­ci­pal, le dis­cours généré autour d’elle mène à une cons­tel­la­tion d’autres artis­tes femmes de dif­fé­ren­tes par­ties du monde, au-delà de l’Europe et des États-Unis. Ce projet dresse les liens de Saguil avec Tarsila do Amaral (Brésil), Amrita Sher-gil (Inde) et Pan Yuliang (Chine). Réunir ces artis­tes femmes qui toutes ont séjourné à Paris dans la pre­mière moitié du XXème siècle, c’est mettre en lumière l’his­toire des femmes artis­tes du Sud et, iné­vi­ta­ble­ment, pro­po­ser un modèle d’his­to­rio­gra­phie de l’art reflé­tant de manière déci­sive les caté­go­ries de genre et le Sud dans la pro­duc­tion d’une moder­nité post­co­lo­niale (ou déco­lo­niale). Cette recher­che dia­lo­gue avec les efforts pour intro­duire une car­to­gra­phie dif­fé­rente de l’his­toire de l’art : ras­sem­bler des artis­tes femmes du Sud à Paris. Ceci étant, elle révèle une hété­ro­chro­nie excen­tri­que : raconter l’époque du moderne par le biais du tra­vail de ces artis­tes à Paris, à tra­vers les espa­ces et les tem­po­ra­li­tés du XXème siècle. C’est pour­quoi elle investi le concept d’ "inter­valle", cet écart ou cette lacune entre une linéa­rité his­to­rico-artis­ti­que et une pra­ti­que idio­syn­cra­ti­que ou per­tur­ba­trice d’artis­tes femmes post­co­lo­nia­les des Philippines, du Brésil, de l’Inde et de Chine.

    Patrick D._Flores, bibliotheque des archives de l’UNESCO, 2019
    Nena Saguil, untitled, 1947

    La Fondation Maison des Sciences de l’Homme (FMSH), créée en 1963 par l’his­to­rien Fernand Braudel, a pour but de pro­mou­voir l’étude des socié­tés humai­nes et la recher­che en scien­ces humai­nes et socia­les, en rela­tion avec les autres champs du savoir.
    Elle a pour mis­sion l’inter­na­tio­na­li­sa­tion de la recher­che en SHS, en favo­ri­sant la mobi­lité et l’accueil de cher­cheurs, l’incu­ba­tion de pro­jets de recher­che à carac­tère inter­dis­ci­pli­nai­res et col­la­bo­ra­tifs, la dif­fu­sion des connais­san­ces et la valo­ri­sa­tion de la recher­che.
    Elle accueille et pro­meut des infra­struc­tu­res ou ins­tru­ments col­lec­tifs de recher­che, ainsi que des réseaux ins­ti­tu­tion­nels natio­naux en SHS. Elle a pour voca­tion l’accueil de fon­da­tions abri­tées ayant un lien étroit avec son objet social.
    Fondation privée reconnue d’uti­lité publi­que (FRUP), elle est des­ti­née à rece­voir des finan­ce­ments pour la réa­li­sa­tion d’acti­vi­tés d’inté­rêt géné­ral et à but non lucra­tif liés à ses mis­sions.
    Plus d’infor­ma­tions ici.

    Le Collège d’études mon­dia­les, créé en 2011 par le socio­lo­gue Michel Wieviorka, est un espace intel­lec­tuel où des pro­jets diri­gés par des cher­cheurs inter­na­tio­naux se déve­lop­pent dans un cadre réso­lu­ment plu­ri­dis­ci­pli­naire.
    Il pro­meut de nou­vel­les façons de réflé­chir et de tra­vailler : la recher­che du phi­lo­so­phe et de l’économiste, celle du méde­cin et du poli­tiste, du lit­té­raire et de l’anthro­po­lo­gue se nour­ris­sent mutuel­le­ment dans la com­pré­hen­sion des chan­ge­ments qui carac­té­ri­sent le monde contem­po­rain.
    L’acti­vité scien­ti­fi­que du Collège est orga­ni­sée autour de trois axes : "Nouvelles normes et ins­ti­tu­tions", "Repenser le social" et "Subjectivités : pro­duc­tions et savoirs", qui visent à étudier ces chan­ge­ments, indi­vi­duels et sys­té­mi­ques.
    Le fonc­tion­ne­ment du Collège s’arti­cule autour de chai­res, d’ini­tia­ti­ves (incu­ba­tion de pro­gram­mes) et de sémi­nai­res de recher­che.
    Plus d’infor­ma­tions ici.

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