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    +33.(0)1.43.25.88.32

Ecole Supérieure d’Art de l’agglomération d’Annecy / Bangalore : pour l’invention d’un tiers-patrimoine

POUR L’INVENTION D’UN TIERS-PATRIMOINE - SUITES...
Workshop et événements avec l’École Supérieure d’Art de
l’Agglomération d’Annecy du 26 au 30 avril 2016

Workshop Igle Ivagle, Bangalore, India © Adrian Torres Astaburuaga, 2014

Ce work­shop à la Villa Vassilieff est une manière pour les étudiant-e-s et les ensei­gnants du master Design & Espace de l’École Supérieure d’Art de l’Agglomération d’Annecy de pour­sui­vre et d’abou­tir un cycle d’expé­ri­men­ta­tions enga­gée en novem­bre 2014 à Bangalore en Inde. À l’occa­sion d’une rési­dence d’un mois dans la métro­pole indienne, l’équipe anné­cienne accom­pa­gnée d’artis­tes et d’étudiants de la Srishti School of Art & Technology s’est impli­quée dans dans le quar­tier Shivaji Nagar, symp­to­ma­ti­que des trans­for­ma­tions urbai­nes du sous-conti­nent. Les tra­vaux qui se sont cons­truits à partir d’un rap­port au contexte — dans l’obser­va­tion des lieux comme dans l’inte­rac­tion avec ses acteurs — ont permis de jeter les bases d’une réflexion et d’une méthode éprouvées par la suite dans d’autres lieux (Annecy, Saint-Étienne, New-York).
Ces aven­tu­res in situ se pour­sui­vront du 24 au 30 avril 2016 dans un autre contexte, celui de la Villa Vassilieff. Les étudiant-e-s sont invité-e-s à explo­rer son lieu d’ins­crip­tion géo­gra­phi­que mais aussi ses res­sour­ces inter­nes (réseau, archi­ves etc.) pro­lon­geant ainsi l’hypo­thèse ori­gi­nelle du projet : la pos­si­bi­lité d’une créa­tion ici et main­te­nant, à partir des condi­tions offer­tes par une situa­tion.

Bangalore : pour l’inven­tion d’un tiers-patri­moine est un projet déve­loppé dans le cadre de l’appel à pro­jets Pratiques inter­cultu­rel­les dans les pro­ces­sus de patri­mo­nia­li­sa­tion du minis­tère de la Culture. Il reçoit le sou­tien de l’École Supérieure d’Art de l’Agglomération d’Annecy.

Vue du workshop "Pour l’invention d’un tiers-patrimoine - suites..." à la Villa Vassilieff.

Samedi 30 avril 2016 de 15h à 19h
VOISINAGE - Promenades urbai­­nes, per­­for­­man­­ces et pro­­jec­­tions

Voisinage, 2016, Polaroïd issu des archives de Charles Sablon. Image : étudiants de l’Esaaa.

Avec Diane Aubrun, Marianne Barrieux, Ophélie Carpentier, Martin Gourmaud, Margaux Faulcon, Léa Larousse, Laura Pouppeville, Dalal Tamri et Clémentine Viallon (étudiant-e-s en cin­quième année au sein du dépar­te­ment Design & Espace de l’École Supérieure d’Art de l’Agglomération d’Annecy) ; Adrian Torres (archi­tecte et cher­cheur au sein du DSRA à l’École Supérieure d’Art de l’Agglomération d’Annecy) ; Naïm Aït-Sidhoum (archi­tecte), Alexandre Costanzo (phi­lo­so­phe), Didier Tallagrand (artiste) et Nicolas Tixier (archi­tecte), ensei­gnants à l’École Supérieure d’Art de l’Agglomération d’Annecy.

Dans la conti­­nuité d’un cycle d’expé­­ri­­men­­ta­­tions qui les avait conduit à Bangalore en Inde ("Bangalore : pour l’inven­­tion d’un Tiers-patri­­moine"), les étu­diant-e-s étaient invité-e-s pen­­dant une semaine à explo­­rer les pos­­si­­bi­­li­­tés d’une créa­­tion pre­­nant appui sur l’ins­­crip­­tion géo­­gra­­phi­­que de la Villa Vassilieff ainsi que sur ses res­­sour­­ces inter­­nes. Un par­­cours se déployant de la Villa Vassilieff aux abords des rails du train des­­ser­­vant la ban­­lieue, du cime­­tière de Montparnasse aux efflu­­ves jave­­li­­sées de la pis­­cine muni­ci­pale...

Les pro­jets VOISINAGE...

Ophélie Carpentier, Un tapis, un renard, un clou, 2016.
Performance et ins­tal­la­tion mobile d’objets récu­pé­rés sur tapis. Images : Ophélie Carpentier et Villa Vassilieff

Un renard pendu sur la porte. Le tapis qui pend sur la ram­barde du balcon. Le clou tient le renard et le tapis peut accueillir sa chute (au cas ou). Il y a aussi une bague grise en plas­ti­que, un mor­ceau de brique, des paquets de ciga­ret­tes, une carte pos­tale de Carrara, des pho­to­co­pies, des bouts de papier, un silex, un post-it et quatre Polaroïds. A partir d’un nombre fini d’éléments, une infi­nité de récits peu­vent s’agen­cer. Trois d’entre eux — au moins — nous furent racontés cet après-midi.



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Diane Aubrun, Ces his­toi­res on les empile, 2016. Installation vidéo et per­for­mance.
Avec les oeu­vres de : Emmanuelle Lainé, col­lec­tif Life After Life, Jean Bhownagary.

Diane Auburn nous pro­po­sait une créa­tion en direct, à partir des archi­ves fil­mi­ques prises sur le vif à l’occa­sion d’évènements divers dans le chemin du Montparnasse dans les années 2000. La vidéo réa­li­sée à partir d’images d’archi­ves était pré­sen­tée en boucle et était accom­pa­gnée d’un texte lu et écrit durant la per­for­mance.


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Dalal Tamri, Le chant de la vie, 2016.
Installation sonore.

Installation sonore par laquelle Dalal Tamri dif­fu­sait une lec­ture mur­mu­rée des épitaphes qu’elle avait préa­la­ble­ment recensé au cime­tière de Montparnasse.
Les mur­mu­res de Dalal Tamri sont nés de ses moments d’errance passés dans le cime­tière de Montparnasse dont elle a recensé les épitaphes, dont elle noté la des­crip­tion et ses res­sen­tis pour faire poème.

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Marianne Barrieu, Promenade vers la Ghouta, en com­pa­gnie d’Adonis, 2016.
Performance.

A tra­vers une lec­ture d’un extrait du recueil de poèmes d’Adonis (Chonique des bran­ches) et une pro­me­nade, l’invi­ta­tion de Marianne Barrieu visait à intro­duire au pou­voir évocateur des lieux, de l’ailleurs, de la ren­contre, de l’exo­tisme.

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Clémentine Viallon, Contre-usage, « parc du jardin du Luxembourg », 2016.
Série d’impres­sions à partir de dessin au feutre sur papier.

Qu’est-ce qu’un jeu pour enfant sinon un appa­reil d’éducation, un objet contrai­gnant indui­sant des usages normés ? C’est à ce dilemme entre déve­lop­pe­ment du corps et nor­ma­li­sa­tion que venait répon­dre le tra­vail de Clémentine Viallon sur le parc pour enfants du jardin du Luxembourg. Le contre-usage atteste d’une auto­no­mie arra­chée à la contrainte, dans la logi­que duquel ses des­sins ren­daient compte de détour­ne­ments pos­si­bles.




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Martin Gourmaud, Margaux Faulcon, Rivage Familier, 2016.
Installation d’objets récu­pé­rés et film sur caméra.

A la croi­sée du docu­men­taire et de la fic­tion, le tra­vail de Martin Gourmand et Margaux Falcon est le fruit de leur explo­ra­tion de l’espace urbain dont ils col­lec­tent les frag­ments et à partir des­quels ils ten­tent de recréer un récit.


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Laura Pouppeville, Quatrième Fête, 2016.
Installation avec acti­va­tion sous forme d’un repas servi à la fin de l’évènement.


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Léa Larousse, Métro chlore, 2016.
Performance.

Durant l’évènement, Léa Larousse allait à la ren­contre des visi­teurs pour par­ta­ger avec eux le récit de trois jours passés à explo­rer les abords de la pis­cine muni­ci­pale de la tour Montparnasse et les invi­ter à redé­cou­vrir le lieu.

"Une grille sous les arca­des en marbre du Centre com­mer­cial Montparnasse Rive Gauche est un sol per­foré, il laisse entre­voir un espace sous ter­rain et offre la pos­si­bi­lité de sentir dif­fé­rents lieux en res­tant en sur­face. Est-il pos­si­ble de com­pren­dre de manière sen­si­ble quels espa­ces nous tra­ver­sons ?"

L’« infra­mince » est une notion que Thierry Davila emprunte à Marcel Duchamp.

« Est infra­mince ce qui est à peine per­cep­ti­ble, à peine repé­ra­ble, ce qui repré­sente une dif­fé­rence infime et sin­gu­la­ri­sante »

Thierry Davila, De l’infra­mince. Brève his­toire de l’imper­cep­ti­ble, de Marcel Duchamp à nos jours, éditions du Regard, p. 31


L’École Supérieure d’Art de l’Agglomération d’Annecy (ESAAA)

L’ESAAA, située sur le site excep­tion­nel des Marquisats au bord du lac d’Annecy, est un établissement d’ensei­gne­ment supé­rieur sous tutelle du Ministère de la Culture et de la Communication. Articulant ensei­gne­ment et recher­che selon une posi­tion péda­go­gi­que très affir­mée fai­sant une large part à l’émancipation, l’école se pense comme une com­mu­nauté artis­ti­que et intel­lec­tuelle où les ensei­gnants sont des artis­tes et des cher­cheurs, c’est-à-dire des pra­ti­ciens qui ne ces­sent de remet­tre en jeu leur pra­ti­que, de la cher­cher lit­té­ra­le­ment aux côtés de leurs élèves.

Plus d’infor­ma­tions sur le site inter­net de l’ESAAA.

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