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    Villa Marie Vassilieff
    Chemin de Montparnasse
    21 avenue du Maine

    75015 Paris
    +33.(0)1.43.25.88.32
  • Mercedes Azpilicueta / Pernod Ricard Fellowship 2017
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  • Événements

    Samedi 24 février, 15h - 18h
    LATEX, LICORNE, LANGUES : POUR UNE RECHERCHE INDIGNE
    Conversation entre Mercedes Azpilicueta, Elisabeth Lebovici (sous réserve), Inga Lāce et Virginie Bobin

    Mercedes Azpilicueta, Untitled, 2018. Courtesy : Mercedes Azpilicueta

    L’artiste argen­tine Mercedes Azpilicueta se pré­sente volon­tiers comme une cher­cheuse « indi­gne ». Au cours de sa rési­dence à la Villa Vassilieff dans le cadre du Pernod Ricard Fellowship, elle entame l’écriture d’un scé­na­rio pour une per­for­mance à venir, où se croi­sent aussi bien l’œuvre de l’artiste franco-argen­tine Lea Lublin, la série de tapis­se­ries énigmatiques La dame à la licorne, l’esthé­ti­que lit­té­raire du Neobarroso Rioplatense, le reg­gae­ton chi­lien, des per­son­na­ges ima­gi­nai­res et vaga­bonds de l’infra-monde, où encore les théo­ri­cien­nes Suely Rolnik et Gloria Anzaldúa.
    Nourri de séan­ces de tra­vail avec la cho­ré­gra­phe Pauline Simon, Jean-Baptiste Veyret-Logerias (inter­prète et auteur de pro­jets de spec­ta­cle vivant, pra­ti­cien en psy­cho­pé­da­go­gie de la per­cep­tion), l’actrice Emmanuelle Lafon, l’artiste et desi­gner Lucile Sauzet, la réa­li­sa­trice Hélène Harder ainsi que des ate­liers publics, le scé­na­rio de Mercedes Azpilicueta témoi­gne d’un pro­ces­sus de recher­che qui saute allè­gre­ment les genres, les dis­ci­pli­nes et les époques, s’incarne dans des voix et des lan­gues mul­ti­ples, sol­li­cite les sens autant que la pensée et invite à la joie d’une cons­truc­tion col­lec­tive, ban­cale et volon­tai­re­ment cor­rom­pue.

    La conver­sa­tion se dérou­lera dans les espa­ces de l’expo­si­tion Akademia : Performing Life, visi­ble jusqu’au 24 mars à la Villa Vassilieff, dans laquelle Mercedes Azpilicueta pré­sente Pink pop­ping plank (2018), une œuvre à la fois sculp­ture, décor, scé­na­rio et par­ti­tion à acti­ver.
    Conçue par les com­mis­sai­res Solvita Krese, Inga Lāce (Latvian Center for Contemporary Art) et Camille Chenais (Villa Vassilieff), l’expo­si­tion Akademia : Performing Life com­pose elle-même un récit poly­pho­ni­que autour de la com­mu­nauté artis­ti­que fondée par Raymond Duncan, en s’atta­chant à une figure moins connue, celle de la dan­seuse et écrivaine let­tone Aia Bertrand. Comme les tis­sa­ges réa­li­sés par ses mem­bres de manière auto­di­dacte, l’expo­si­tion entre­mêle les fils du mythe, de la recher­che cura­to­riale et artis­ti­que, et de l’inter­pré­ta­tion sub­jec­tive des his­toi­res pro­dui­tes par et autour de l’Akademia.

    En pré­sence de la réa­li­sa­trice Hélène Harder, et avec la par­ti­ci­pa­tion des san­da­les de Raymond Duncan, de tumeurs en latex, d’une licorne et de quel­ques poèmes.

    Langues : anglais, fran­çais, espa­gnol, letton, …

    Mercedes Azpilicueta est une artiste argen­tine basée aux Pays-Bas. S’appuyant sur une appro­che trans­dis­ci­pli­naire, elle déve­loppe au sein de sa pra­ti­que artis­ti­que des pro­jets qui explo­rent les qua­li­tés affec­ti­ves du lan­gage et de la voix, la dimen­sion poli­ti­que du désir fémi­nin et les liens entre les formes d’incar­na­tion, les glo­ca­li­tés et la notion de résis­tance. Prenant comme point de départ sa propre sub­jec­ti­vité et ses pro­pres expé­rien­ces men­ta­les et phy­si­ques - telles que des tech­ni­ques mné­mo­ni­ques et lit­té­rai­res, ou la mise en rela­tion de pay­sa­ges sono­res aux condi­tions socia­les et cultu­rel­les -, elle pro­pose des œuvres qui lais­sent une place à la contin­gence et l’impro­vi­sa­tion. Un des moteurs de son tra­vail est une recher­che de connais­sance de l’autre à tra­vers le déve­lop­pe­ment de rela­tions non-ration­nel­les.

    Inga Lāce est com­mis­saire d’expo­si­tion au Latvian Center for Contemporary Art (LCCA) de Riga et Curatorial Fellow au centre d’art De Appel (Amsterdam, 2015-2016) où son examen des rap­ports tissés entre nature et culture, ins­ti­tu­tions (artis­ti­ques) et écologie a mené à la pro­duc­tion d’un sym­po­sium et d’une publi­ca­tion. Elle a, récem­ment, été la com­mis­saire de l’expo­si­tion Resilience. Secret Life of Plants, Animals and Other Species à Бükü à Leipzig en Allemagne et, avec Andra Silapetere, de Lost in the Archive (2016) qui a pris pour point de départ les archi­ves ins­ti­tu­tion­nel­les du LCCA. Elle a également assuré le com­mis­sa­riat de l’expo­si­tion (Re)cons­truc­tion of Friendship (2014) dans l’ancien bâti­ment du KGB de Riga. Elle a co-édité l’ouvrage Revisiting Footnotes. Footprints of the Recent Past in the Post-Socialist Region (2015), avec Ieva Astahovska et a été la com­mis­saire des sep­tiè­mes et hui­tiè­mes éditions du fes­ti­val d’art contem­po­rain Survival Kit avec Solvita Krese (2015-2016).

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    EXPOSITION
    Akademia : Performing Life
    À la Villa Vassilieff
    13 Janvier - 24 Mars 2018
    Avec : (-)auteur, Mercedes Azpilicueta (Pernod Ricard Fellow 2017), Ieva Balode, Yaïr Barelli, Aia Bertrand, Raymond Duncan, Ieva Epnere, Barbara Gaile, Daiga Grantina, Myriam Lefkowitz, Mai-Thu Perret, Andrejs Strokins
    Commissaires : Solvita Krese & Inga Lāce (Latvian Center for Contemporary Art)
Com­mis­saire asso­ciée pour la pro­gram­ma­tion des événements : Camille Chenais

    L’expo­si­tion « Akademia : Performing Life » (« Akademia : per­for­mer la vie ») se penche sur les récits et la phi­lo­so­phie émanant de l’Akademia, une com­mu­nauté et une école, qui, des années 1910 aux années 1970, pro­po­sait des cours de danse, d’art et d’arti­sa­nat, accueillait une gale­rie d’art, une maison d’édition et mon­tait des pièces de théâ­tre et de danse. Fondée par Raymond Duncan, dan­seur et artiste amé­ri­cain, et codi­ri­gée à partir de 1920 par Aia Bertrand, dan­seuse et écrivaine let­tone, l’Akademia fut une incar­na­tion de leur syn­cré­tisme idéo­lo­gi­que qui mêlait prin­ci­pes socia­lis­tes, désir de ravi­ver la Grèce anti­que et un mode de vie « natu­rel » letton. À tra­vers la pré­sen­ta­tion d’archi­ves, d’œuvres contem­po­rai­nes et d’objets pro­duits par l’Akademia, l’expo­si­tion sou­haite explo­rer les notions et prin­ci­pes incar­nés à ses débuts comme des poten­tiel­les alter­na­ti­ves aux modè­les tra­di­tion­nels d’éducation, de créa­tion et de vie com­mu­nau­taire tout en ques­tion­nant leurs parts d’ombre.
    Pour plus d’infor­ma­tions cli­quez ici

    Mercedes Azpilicueta
    Pink pop­ping plank, 2018
    Une sculp­ture, un décor, un script, une par­ti­tion
    Courtesy Mercedes Azpilicueta

    Mercedes Azpilicueta pré­sente ici ce qu’elle nomme ses « scripts ». Des sortes de gran­des bro­de­ries sur plas­ti­que où se mêlent dif­fé­rents des­sins pres­que hié­ro­gly­phi­ques qui jouent le rôle de sym­bo­les de gestes et d’actions récol­tés dans la sphère intime, publi­que ou artis­ti­que créant un sys­tème mné­mo­tech­ni­que empi­ri­que et sub­jec­tif. Ces œuvres for­ment ainsi des par­ti­tions, point de départ, au déve­lop­pe­ment de son tra­vail per­for­ma­tif.
    Au cours de l’expo­si­tion, elle orga­ni­sera plu­sieurs ate­liers durant les­quels elle sou­haite inter­ro­ger un ensem­ble d’éléments cor­res­pon­dant aux scripts en cours de réa­li­sa­tion. En uti­li­sant le corps comme appui, cet ensem­ble sera modi­fié, tra­duit, ajouté, extrait, cor­rigé et remis en ques­tion. Cette pra­ti­que mul­ti­dis­ci­pli­naire, tis­sant lien entre bro­de­rie, dessin, per­for­mance, danse, et vie quo­ti­dienne, fait écho à la vision de l’art déve­lop­pée à l’Akademia, comme une cons­truc­tion totale mêlant danse, musi­que, poésie, arti­sa­nat et arts plas­ti­ques, dans un même mou­ve­ment

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    ATELIERS PUBLICS

    VENDREDI 2 FEVRIER
    Hors-les-murs : Cité des Arts

    Nous ne sommes pas le nombre que nous croyons être
    À la Cité Internationale des Arts / studio 8217 - 2e étage bâti­ment A

    13h-17h
    PERFORMING URBAN SOUNDSCAPES
    ATELIER AVEC MERCEDES AZPILICUETA

    En col­la­bo­ra­tion avec l’ate­lier Theatrum Mundi, lié à la Chaire Villes Globales du Collège d’Etudes Mondiales de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme

    Le tra­vail de Mercedes Azpilicueta explore les qua­li­tés affec­ti­ves du lan­gage et de la voix, la dimen­sion poli­ti­que du désir fémi­nin et les liens entre les formes d’incar­na­tion, les glo­ca­li­tés et la notion de résis­tance.

    Cet ate­lier est orga­nisé à la suite d’un pre­mier work­shop, « The body as research tool : Performing urban sound­scape », en col­la­bo­ra­tion avec Theatrum Mundi, qui inter­ro­geait les moda­li­tés de com­pré­hen­sion de l’espace urbain et de ses impli­ca­tions socia­les par le prisme du son, du corps et de la voix. A tra­vers exer­ci­ces d’écoute, de des­crip­tion sonore et d’inter­pré­ta­tion vocale, les par­ti­ci­pant.e.s inves­ti­ront le poten­tiel du corps comme outil de recher­che et de per­cep­tion sen­so­rielle et cri­ti­que.

    Langue : Anglais

    17h-18h
    ATELIER ENFANTS AVEC MERCEDES AZPILICUETA

    Age : 6-10 ans

    En mêlant pra­ti­que du dessin et exer­ci­ces vocaux, les enfants sont invi­tés à ima­gi­ner une his­toire col­lec­tive. En uti­li­sant la voix, ils tes­te­ront diver­ses maniè­res d’inter­pré­ter les des­sins, en emprun­tant des iden­ti­tés fic­ti­ves. L’ate­lier pro­pose ainsi de faire l’expé­rience des dif­fé­ren­ces et des muta­tions qui peu­vent entrer en jeu dans la manière dont on se défi­nit soi-même.

    18h-20h
    HELLS, SMELLS AND SHAME
    ATELIER AVEC MERCEDES AZPILICUETA

    Le tra­vail de Mercedes Azpilicueta explore les qua­li­tés affec­ti­ves du lan­gage et de la voix, la dimen­sion poli­ti­que du désir fémi­nin et les liens entre les formes d’incar­na­tion, les glo­ca­li­tés et la notion de résis­tance. Cet ate­lier prend pour point de départ un « script » déve­loppé au cours de la rési­dence de Mercedes Azpilicueta à la Villa Vassilieff. Il aborde les liens entre les pro­blé­ma­ti­ques cor­po­rel­les et géo­po­li­ti­ques à partir de réfé­ren­ces très diver­ses, tirées de l’art contem­po­rain ou médié­val, du lan­gage poé­ti­que ou ver­na­cu­laire, et de pers­pec­ti­ves fémi­nis­tes ou trans­cultu­rel­les. A tra­vers une série d’exer­ci­ces vocaux, il s’agit de tester les maniè­res dont la voix peut servir d’outil de navi­ga­tion col­lec­tive, entre unis­son et dis­so­nance, en accep­tant les déca­la­ges et les dif­fé­ren­ces comme des situa­tions pro­duc­ti­ves pour être et agir ensem­ble.
    Langue : Anglais

    SAMEDI 3 FEVRIER
    Hors-les-murs : Cité des Arts

    19h-22h

    Le tra­vail de Mercedes Azpilicueta explore les qua­li­tés affec­ti­ves du lan­gage et de la voix, la dimen­sion poli­ti­que du désir fémi­nin et les liens entre les formes d’incar­na­tion, les glo­ca­li­tés et la notion de résis­tance.

    A tra­vers des exer­ci­ces vocaux et phy­si­ques, l’ate­lier explo­rer des voies de per­cep­tion alter­na­ti­ves, sur la base de tech­ni­ques A.S.M.R. (« auto­no­mous sen­sory meri­dian res­ponse »), et en expé­ri­men­tant dif­fé­ren­tes inte­rac­tions entre les corps, des sons ampli­fiés et des objets spé­ci­fi­ques. Il s’agira ainsi de mettre en jeu d’autres sens, comme l’ouïe, l’odorat ou le tou­cher, pour remet­tre en ques­tion le statut domi­nant du regard, afin de créer un ensem­ble d’outils qui pren­nent en compte l’ensem­ble des poten­tia­li­tés du corps.

    « Nous ne sommes pas le nombre que nous croyons être » pro­po­sera une expé­rience iné­dite pen­dant 36h en continu avec la par­ti­ci­pa­tion de cen­tai­nes d’artis­tes, cher­cheurs, cher­cheu­ses et grou­pes de tra­vail venu.e.s d’hori­zons géo­gra­phi­ques et dis­ci­pli­nai­res très variés. Au cœur du projet : réunir, au sein d’espa­ces de tra­vail, des grou­pes de per­son­nes et col­lec­tifs hété­ro­gè­nes autour de ques­tions urgen­tes de notre monde contem­po­rain. Ils inves­ti­ront plu­sieurs espa­ces de la Cité inter­na­tio­nale des arts à Paris, lieu de vie ouvert au dia­lo­gue entre les cultu­res, en invi­tant les visi­teurs à réflé­chir sur le pré­sent et à esquis­ser ensem­ble des voies d’avenir. Le fil conduc­teur de ce foi­son­nant pro­gramme est l’uni­vers roma­nes­que de The Compass Rose (1982), un recueil de nou­vel­les de l’auteure amé­ri­caine de science-fic­tion Ursula K. Le Guin.
    Pour plus d’infor­ma­tions, cli­quez ici

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    MERCREDI 7 & JEUDI 8 FEVRIER
    ATELIERS POUR ÉTUDIANTS

    Le pre­mier ate­lier conçu par Mercedes Azpilicueta pro­pose d’envi­sa­ger d’autres maniè­res de trans­met­tre et d’incar­ner une recher­che artis­ti­que, en pre­nant pour point de départ un ensem­ble hété­ro­gène de réfé­ren­ces artis­ti­ques et lit­té­rai­res ainsi que des vies et tra­jec­toi­res d’artis­tes, depuis des pers­pec­ti­ves sub­jec­ti­ves et per­for­ma­ti­ves. A partir de la pra­ti­que de Mercedes Azpilicueta, le deuxième ate­lier pro­pose de tester et d’inter­ro­ger les pro­to­co­les et rituels per­met­tant d’ini­tier un tra­vail col­lec­tif à tra­vers la cons­truc­tion de situa­tions per­for­ma­ti­ves éphémères. Différents col­lec­tifs à géo­mé­trie varia­ble seront mis en jeu : celui formé par les étudiant.e.s, mais aussi par les objets, les réfé­ren­ces et les tra­jec­toi­res artis­ti­ques et intel­lec­tuel­les mobi­li­sés à tra­vers la recher­che de Mercedes. Il s’agira d’expé­ri­men­ter l’impor­tance de l’écoute dans la for­ma­tion des col­lec­tifs.

    Participant.e.s : étudiant.e.s de l’uni­ver­sité Paris 8 : Master Projets Culturels et Artistiques / Séminaire « Les Institutions de l’Art » sous la direc­tion d’Emanuele Quinz & Master Scènes du Monde / Écritures et dra­ma­tur­gies col­lec­ti­ves contem­po­rai­nes / Théories et pra­ti­ques contem­po­rai­nes de la créa­tion col­lec­tive sous la direc­tion de Chloé Déchery

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