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    SAMEDI 7 JUILLET, DE 15H À 19H

    Finissage de l’expo­si­tion
    Le lan­ce­ment de la pre­mière mono­gra­phie consa­crée à Sophie Podolski, se fera dès la ren­trée à la Villa Vassilieff (publiée par WIELS et Mercatorfonds, avec des essais ori­gi­naux de Lars Bang Larsen, Jean- Philippe Convert, Caroline Dumalin, Chris Kraus et Erik Thys).

    SAMEDI 21 AVRIL, 16H-21H

    Vernissage de l’exposition "Sophie Podolski : Le pays où tout est permis"

    17H - Où aller pour vivre ivre maigre mais libre
    Conversation entre Caroline Dumalin (com­mis­saire de l’expo­si­tion, WIELS) et Virginie Bobin (res­pon­sa­ble des pro­gram­mes, Villa Vassilieff)
    19H-21H - Cocktail et DJ set
    Avec PAM (Antinote/Okonkole Y Trompa)

    SAMEDI 19 MAI, 15H

    Conversation autour de la récep­tion de Sophie Podolski dans les maga­zi­nes Tel Quel et Luna-Park
    Avec Caroline Dumalin, Rachel Stella et leurs invité.e.s

    « L’ECRITURE EST UNE CHOSE VIVANTE »
    Réception et résur­gence de Sophie Podolski

    15h

    Avec Caroline Dumalin (com­mis­saire de l’expo­si­tion / WIELS), Rachel Stella (cri­ti­que d’art) et Vanessa Desclaux (com­mis­saire d’expo­si­tion et cri­ti­que d’art, ensei­gnante à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Dijon)

    Il a fallu qua­rante ans pour que l’uni­vers visuel de Sophie Podolski (1953-1974) par­vienne jusqu’à nous. Comment est-ce pos­si­ble, et pour­quoi seu­le­ment main­te­nant ? Il y a en effet une période de silence nota­ble entre les vagues qu’elle créa en tant que poète de son vivant et le moment pré­sent. 

    Alors que l’écrit et le dessin sont qua­si­ment inex­tri­ca­bles pour Sophie Podolski, de son vivant elle était sur­tout consi­dé­rée comme une poète. La publi­ca­tion du Pays où tout est permis en 1972 lui a valu une reconnais­sance cri­ti­que des milieux lit­té­rai­res à Bruxelles et à Paris. Déjà en 1973, un extrait de son livre est repris dans Tel Quel, célè­bre pério­di­que de l’avant-garde intel­lec­tuelle pari­sienne*. L’éditeur et his­to­rien de l’art Marc Dachy se voit confier le manus­crit pour une réé­di­tion du livre en 1979, et publie dans plu­sieurs numé­ros de sa revue Luna-Park des des­sins et textes de Podolski. Son tra­vail a rare­ment été exposé. Un exem­ple nota­ble est l’expo­si­tion col­lec­tive Graphies en 1977, où Dachy a contex­tua­lisé ses expé­ri­men­tions autour de l’écriture aux côtés de celles de Christian Dotremont, Brion Gysin et Pierre Guyotat.

    PROGRAMME

    De 15h à 16h30

    Caroline Dumalin (com­mis­saire de l’expo­si­tion / WIELS) retra­cera les appa­ri­tions des oeu­vres visuel­les de Sophie Podolski jusqu’à sa résur­gence (terme qu’elle pré­fère à celui de redé­cou­verte) contem­po­raine. Rachel Stella revien­dra sur le contexte his­to­ri­que et intel­lec­tuel des revues Tel Quel et Luna-Park afin de saisir les regards qui ont pu être portés sur l’oeuvre de Sophie Podolski dans les années 70. Vanessa Desclaux, com­mis­saire d’expo­si­tion et ensei­gnante à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Dijon, modé­rera ensuite une dis­cus­sion entre Caroline Dumalin, Rachel Stella et le public. 

    De 16h30 à 18h  

    La conver­sa­tion se pour­sui­vra autour d’un verre au bar de la Villa Vassilieff, en com­pa­gnie des étudiant.e.s de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Dijon et l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon, qui pré­sen­te­ront les fruits d’un ate­lier de deux jours au sein de l’expo­si­tion, accom­pa­gné.e.s de Vanessa Desclaux et Elsa Boyer (écrivain, ensei­gnante à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon). 

    Avec Paul Bourdoncle, Théo Chikhi, Nina Dubois, Patricia Lino Dias, Manon Montravers, Flore Mycek, Agnès Quenardel, Guillaume Seyller, Tina Wecker et Gaspar Willmann.

    * Tel Quel est une revue de lit­té­ra­ture fran­çaise d’avant-garde, fondée en 1960 à Paris aux Éditions du Seuil par plu­sieurs jeunes auteurs réunis autour de Jean-Edern Hallier et Philippe Sollers. La revue avait pour objec­tif de reflé­ter la réé­va­lua­tion par l’avant-garde des clas­si­ques de l’his­toire de la lit­té­ra­ture. En dépit de son orien­ta­tion lit­té­raire, les posi­tions de la revue sont très carac­té­ris­ti­ques des mou­ve­ments d’idées des années 1960 et 1970, notam­ment le maoïsme affi­ché de cer­tain de ses mem­bres.

    Source : Wikipedia

    ** L’his­to­rien de l’art Marc Dachy, spé­cia­liste de Dada, fonde en 1975 la revue Luna-Park, consa­crée aux avant-gardes lit­té­rai­res et plas­ti­ques, où il publie des textes d’Antonin Artaud, Samuel Beckett, John Cage… La revue s’arrête en 1982 puis repa­raît de 2003 à 2009.

    Source : Connaissance des Arts

    BIOGRAPHIES

    Caroline Dumalin  
    Caroline Dumalin est cura­trice au WIELS, centre d’art contem­po­rain de Bruxelles. 

    Rachel Stella
    Vingtièmiste, Rachel Stella s’inté­resse par­ti­cu­liè­re­ment à la rela­tion entre pein­ture et poésie, les liens entre art, lit­té­ra­ture et cinéma, et les échanges cultu­rels à tra­vers les revues.

    Vanessa Desclaux
    Commissaire d’expo­si­tion indé­pen­dante, cri­ti­que d’art et ensei­gnante à l’École Nationale Supérieure d’Art de Dijon, Vanessa Desclaux a com­plété un doc­to­rat en Curating à Goldsmiths, Université de Londres, en 2016. De sep­tem­bre 2016 à juillet 2017, elle était cura­trice asso­ciée à La Galerie, centre d’art de Noisy-le-Sec pour l’ensem­ble de la saison Tes mains dans mes chaus­su­res. Ses autres pro­jets récents incluent Se Prendre au jeu : rêves, répé­ti­tions et autres détours, au Frac Franche-Comté (2015), Une expo­si­tion qui bégaie, au CRAC Alsace (2014), Anna Barham, Agnès Geoffray, Nathania Rubin à la gale­rie Jousse Entreprise et In a sen­ti­men­tal mood à la gale­rie des Galeries (2013). En 2014, elle a publié Matt Mullican Projections Landscapes, édité par If I Can’t Dance I Don’t Want To Be Part of Your Revolution à Amsterdam. 

    Elsa Boyer
    Titulaire d’un doc­to­rat en phi­lo­so­phie autour des ques­tions de per­cep­tions appa­reillées, Elsa Boyer a publié un essai, Le conflit des per­cep­tions, aux éditions Musical Falsa en 2015, et dirigé l’ouvrage col­lec­tif Voir les jeux vidéo (Bayard, 2012). Elle ensei­gne les ques­tions d’écriture contem­po­raine à l’École natio­nale supé­rieure des beaux arts de Lyon, et la théo­rie des médias à l’École natio­nale supé­rieure des Arts Décoratifs de Paris. Elle est l’auteure de cinq récits parus aux éditions P.O.L : Holly Louis (2012), Heures creu­ses (2013), Mister (2014), Beast (2015), Neko café (2016). La tra­duc­tion fait également partie de son tra­vail d’écriture, notam­ment Le Règlement de Heather Lewis (P.O.L, 2010) et Le Fol marbre de Dennis Cooper (P.O.L, 2016).