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  • Villa Vassilieff

    Villa Marie Vassilieff
    Chemin de Montparnasse
    21 avenue du Maine

    75015 Paris
    +33.(0)1.43.25.88.32
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  • Événements

    SAMEDI 29 SEPTEMBRE, 15H30

    Lancement du livre Sophie Podolski, Le pays où tout est permis / The coun­try where eve­ry­thing is per­mit­ted et conver­sa­tion avec Caroline Dumalin (éditrice de l’ouvrage et com­mis­saire, WIELS, Bruxelles) et Salome Schmuki (gra­phiste).

    Deux mois après l’expo­si­tion Sophie Podolski : Le Pays où tout est permis, la Villa Vassilieff a le plai­sir de retrou­ver le tra­vail de l’artiste le temps du lan­ce­ment de l’édition éponyme publiée par le WIELS de Bruxelles.

    Sophie Podolski (1953-1974) a pro­duit une œuvre gra­phi­que remar­qua­ble au cours d’une vie à la fois tumul­tueuse et trop brève. Son tra­vail témoi­gne d’une époque mar­quée par la libé­ra­tion sexuelle, l’anti­psy­chia­trie et le désen­chan­te­ment de la jeu­nesse dans l’après 68. Dans un style expres­sif, pro­vo­ca­teur et sans rete­nue, elle a écrit sur la vie, la culture popu­laire et le confor­misme de la société, sus­ci­tant ainsi l’inté­rêt de l’avant-garde lit­té­raire pari­sienne. De cette rela­tion pres­que inex­tri­ca­ble entre écrit et dessin a émergé le lan­gage vision­naire de Sophie Podolski, voix d’une contre-culture pas­sion­née par l’expé­ri­men­ta­tion, l’ima­gi­na­tion et l’explo­ra­tion de la cons­cience. Le WIELS puis la Villa Vassilieff ont donc accueilli ce tra­vail jusqu’alors jamais inté­gré au monde et à l’his­toire de l’art afin de le donner à voir à la lumière de notre pré­sent, tout en lui lais­sant l’insai­sis­sa­bi­lité qui le carac­té­rise.

    Cet ouvrage est la pre­mière publi­ca­tion majeure sur le tra­vail de Sophie Podolski, poète et artiste belge restée dans l’ombre depuis sa mort pré­ma­tu­rée. Il pré­sente une large sélec­tion de des­sins et de textes iné­dits ainsi que des explo­ra­tions autour de la mytho­lo­gie per­son­nelle de Podolski et de sa place dans la contre­culture de la fin des années 1960 et du début des années 1970 par Jean-Philippe Convert, Caroline Dumalin, Chris Kraus, Lars Bang Larsen et Erik Thys.

    À cette occa­sion, l’édition sera dis­po­ni­ble à la vente au prix de 25 euros.
    Softcover, 18.8 x 27 cm, 144 pages
    Publié par : WIELS et Mercatorfonds
    Sous la direc­tion de : Caroline Dumalin
    Graphisme : Salome Schmuki
    Langues : fran­çais/anglais
    Tirage : 1500

    Caroline Dumalin est cura­trice au WIELS Centre d’art contem­po­rain à Bruxelles, où elle a orga­nisé, entres autres, les expo­si­tions per­son­nel­les des artis­tes Vincent Meessen, Sophie Podolski et Hana Miletić.

    Salome Schmuki est une gra­phiste vivant et tra­vaillant à Bruxelles et St-Gall en Suisse. Elle a étudié à l’uni­ver­sité des arts de Zurich et à l’aca­dé­mie Gerrit Rietveld à Amsterdam. Suite à ses études, elle est deve­nue cher­cheuse au dépar­te­ment de design à l’aca­dé­mie Jan Van Eyck à Maastricht, de 2007 à 2008. Elle s’est consa­crée à des pro­jets per­son­nels liés au lan­gage et à la dys­lexie. En 2013, Schmuki a rem­porté le prix Fernand Baudin pour son livre Dyslexia – chun­king along a straight line – at the cros­sing turn left (Van Eyck, Pays Bas, 2013). Elle a conçu de nom­breux livres d’artis­tes et a reçu en 2014 le Most Beautiful Swiss Book Prize pour Ear Lights, Eye Sounds de Andy Guhl (Edizione Periferia, Suisse, 2014). Elle a par­ti­cipé aux expo­si­tions d’ins­ti­tu­tions telles que le Kunstmuseum à St-Gallen, le Mukha à Anvers et la Fondation Antoni Tàpies à Barcelone.


    VENDREDI 5 OCTOBRE, 18H30

    Sur invi­ta­tion de Mélanie Matranga, Marie Canet pré­sente son der­nier ouvrage, Juntos en la sierra,Speech Act, iden­tité et glo­ba­li­sa­tion à la Villa Vassilieff – Pernod Ricard Fellowship. À l’occa­sion de cet événement, deux vidéos d’A.M Baggs et de Martha Rosler, en lien avec les recher­ches de l’autrice, seront pro­jeté dans l’espace d’expo­si­tion. Suite aux pro­jec­tions, Mélanie Matranga pas­sera de la musi­que et la conver­sa­tion conti­nuera autour d’un verre.

    Marie Canet, Juntos en la sierra,Speech Act, iden­tité et glo­ba­li­sa­tion aux éditions Shelter Press :

    Marie Canet pro­pose de penser dans cet essai la manière dont des êtres jusque-là privés des outils de la repré­sen­ta­tion se sont empa­rés des tech­no­lo­gies de visua­li­sa­tion afin de pro­duire des énonciations contes­ta­tai­res et soli­dai­res. L’enjeu est la pro­duc­tion de savoirs par­ta­gés créés depuis les marges lin­guis­ti­ques, sexuel­les, bio­lo­gi­ques et géo­gra­phi­ques de l’his­toire. Là, dans ces moments de contact, par hacking ou métis­sage, la réar­ti­cu­la­tion per­for­ma­tive et iden­ti­taire du contexte permet d’ima­gi­ner que, dans les inters­ti­ces de la glo­ba­li­sa­tion, il y a des inflexions venues du bas et d’ailleurs, per­son­nel­les ou com­mu­nau­tai­res qui, de la par­ti­cu­la­rité de leurs posi­tions, vien­nent per­tur­ber les arran­ge­ments concep­tuels préé­ta­blis et déran­ger les orga­ni­sa­tions habi­tuel­les. Mieux, que ces inflexions nous lais­sent ima­gi­ner que dans la réu­nion des par­ti­cu­la­ri­tés et dans la cons­truc­tion oppor­tune de ces com­mu­nau­tés peut s’écrire un voca­bu­laire nou­veau, plus queer, à l’ère de la glo­ba­li­sa­tion.

    Marie Canet est cri­ti­que et com­mis­saire. Elle a col­la­boré avec des ins­ti­tu­tions telles que le Musée d’Art et d’Histoire du judaïsme (Paris), Flat Time House (Londres), le Credac (Ivry), le Frac Aquiatine (Bordeaux), la Tate Modern (Londres) ou le Centre Pompidou (Paris)… Elle est membre de CaroSposo, un col­lec­tif de pro­gram­ma­tion spé­cia­lisé en cinéma et per­for­mance. Elle ensei­gne l’esthé­ti­que à École des Beaux-arts de Lyon et tient un sémi­naire théo­ri­que aux Arts Décoratifs à Paris. Elle tra­vaille actuel­le­ment à la rédac­tion d’une mono­gra­phie consa­crée à l’oeuvre d’Éliane Radigue et une autre consa­crée au tra­vail de Marc Camille Chaimowicz.

    Projections :

    A.M Baggs, In My Language (2007, 8:37min) :
    Postée en 2007 sur la pla­te­forme YouTube par l’acti­viste A.M Baggs, In My Language est à la fois une vidéo et un mani­feste qui ouvre de façon concrète la ques­tion du mar­quage iden­ti­taire et des pra­ti­ques lan­ga­giè­res mar­gi­na­les dans les espa­ces trans de la mon­dia­li­sa­tion. A.M Baggs, autiste, milite pour la prise en compte de points de vue subal­ter­nes et la pra­ti­que de savoirs dif­fé­rents. Le film tour­née dans le décor fami­lier d’une maison, permet à A.M Baggs de déve­lop­per un mode de com­mu­ni­ca­tion contex­tuelle et envi­ron­ne­men­tale qui passe par le contact direct avec les maté­ria­li­tés qui l’entoure. Elle chante, fait chan­ter la maison et les objets qui l’entoure.

    Martha Rosler, How Do We Know What Home Looks Like ? (1993, 31:18 min) :
    Réalisé en 1992 par l’artiste amé­ri­caine Martha Rosler, How Do We Know What Home Looks Like ? est filmé à Firminy dans le dépar­te­ment fran­çais de la Loire à l’occa­sion de l’expo­si­tion « Project Unité » montée la même année par l’artiste suisse Christian Philipp Müller et le com­mis­saire Yves Aupetitallot. L’objet de ce film est une Unité d’habi­ta­tion du Corbusier qui fut inau­guré en 1967, sept ans après la mort de l’archi­tecte. Construite au départ pour répon­dre à l’aug­men­ta­tion cons­tante de la popu­la­tion, cette Unité ne sera fina­le­ment occu­pée que par­tiel­le­ment et verra son aile nord fermée dans les années 1980. Isolée du centre ville, l’Unité d’habi­ta­tion du Corbusier est habi­tée par des popu­la­tions fra­gi­li­sées (mère iso­lées, étudiants, immi­grants, per­son­nes âgées). Dans son film, par le biais de visi­tes et de ren­contres, Martha Rosler confronte sans com­men­taire l’idéal cor­bu­séen à la réa­lité de la vie sociale et domes­ti­que sur le site. Opérant en plein tour­nant social de l’art, cette œuvre de Martha Rosler par­ti­cipe à un type d’expo­si­tion qui sera défini en 1993 par Claire Bishop comme « site-spe­ci­fic ».

    À cette occa­sion, le livre de Marie Canet sera dis­po­ni­ble à la vente au prix de 12 euros.

    Marie Canet, Juntos en la sierra,Speech Act, iden­tité et glo­ba­li­sa­tion
    Shelter Press, 2018, Édition fran­çaise
    Couverture souple, reliure cousue collé
    14 x 21 cm, 80 pages
    Texte : Marie Canet
    Dessin : Albane Duvillier
    Graphisme : Bartolomé Sanson

    Albane Duvillier, 2018

    SAMEDI 24 NOVEMBRE, 16H00

    Les Siestes électroniques à la Villa Vassilieff #2
    Les Siestes et la Villa Vassilieff-Pernod Ricard Fellowship pré­sen­tent :
    Playlist for a Parisian art center vol. 02 par Orange Milk Records

    Alors que l’on passe désor­mais le plus clair de notre temps à écouter des play­lists "indi­vi­dua­li­sées" fonc­tion de nos "moods", com­ment pro­po­ser une play­list adap­tée à une écoute col­lec­tive au cœur d’une expo­si­tion d’art contem­po­rain ?

    Ni musi­que d’ambiance, ni illus­tra­tion sonore, ni événement per­for­ma­tif, l’exer­cice de la play­list se veut une expe­rience d’écoute semi-domes­ti­que qui sied bien au contexte inti­miste de la Villa Vassilieff.

    Pour assem­bler cette play­list ori­gi­nale, nous avons invité le label amé­ri­cain Orange Milk Records dont le cata­lo­gue pop oscille entre l’élégiaque, le dan­sant et le contem­pla­tif et par­ti­cipe indé­nia­ble­ment du zeit­geist des années 2010.

    🍊http://www.oran­ge­mil­kre­cords.com
    🥛https://oran­ge­mil­kre­cords.band­camp.com

    Évènement Facebook


    SAMEDI 1er DÉCEMBRE, 16H

    Lancement du Reader EAAPES #2
    Exploration des Alternatives Arrivantes de Provenance Extra-Solaire, et conver­sa­tion avec Charlotte Houette et Clara Pacotte

    Entrée libre et gra­tuite

    Sur invi­ta­tion de Mélanie Matranga, Clara Pacotte et Charlotte Houette pré­sen­tent le Reader EAAPES #2 à la Villa Vassilieff – Pernod Ricard Fellowship. À cette occa­sion, des textes seront lus par Helena de Laurens.

    EAAPES#2
    344P35#2

    L3 C3RV34U 357 C4P48L3 D3 D3CH1FFR3R C3 M3554G3
    P4RC3 QU’1L 1N73R­PR373 L35 CH1FFR35 C0MM3 D35
    L377R35 “M4L 3CR173S” 37 73N73 D3 L3UR D0NN3R
    UN 53N5. 0N 4D0R3 M3M3 C3 63NR3 D’3X3RC1C3
    D3 L3C7UR3 SUR L35 1N73RN375 D0NC 4 C3LL35
    37 C3UX QU1 53 PL416N3N7 D3 N3 P45 P0UV01R
    L1R3 L3 L4NG4G3 1NCLU51F,
    C140*

    EAAPES est un groupe de recher­che mené par Charlotte Houette et Clara Pacotte au sein de la Cheapest University. Le reader 344P35#2 pour­suit leurs recher­ches en groupe autour des ques­tions queer et de fémi­nis­mes dans la lit­té­ra­ture de Science-Fiction. Il regroupe des tra­duc­tions de nou­vel­les issues du recueil Sisters Of The Revolution, des inter­views, des textes ori­gi­naux et contem­po­rains, des extraits de fic­tion, ainsi que des essais théo­ri­ques. Tous les textes sont publiés dans leur langue d’ori­gine et tra­duits en fran­çais car l’une de leurs préoc­cu­pa­tions prin­ci­pa­les est l’acces­si­bi­lité. Les textes pré­sen­tés sont consi­dé­rés comme des réfé­ren­ces, une base de réflexion sur les ques­tions de corps hybri­des, d’écriture inclu­sive, de varia­bles de genre et de pro­jec­tions socia­les uto­pi­ques ou dys­to­pi­ques.


    cré­dits : Mélanie Matranga

    *Le cer­veau est capa­ble de déchif­frer ce mes­sage parce qu’il inter­prète les chif­fres comme des let­tres “mal écrites” et tente de leur donner un sens. On adore même ce genre d’exer­cice de lec­ture sur les inter­nets donc à celles et ceux qui se plai­gnent de ne pas pou­voir lire le lan­gage inclu­sif, ciao.

    MARDI 11 - SAMEDI 15 DÉCEMBRE

    Shelves Project at Villa Vassilieff

    La Villa Vassilieff - Pernod Ricard Fellowship invite Lia Rochas-Pàris et le label Parties Prises à inves­tir l’espace de sa biblio­thè­que pour une Vente de Noël. Durant cinq jours, vous pour­rez décou­vrir Shelves pro­ject avec la pos­si­bi­lité d’acqué­rir des éditions d’artis­tes, acces­si­bles à tous les por­te­feuilles (de 5 à 500 euros).

    Inauguration le Mardi 11 décem­bre de 18h à 21h

    Créations de : Alix Delmas, Annabelle Jouot, Célia Nkala, Emmanuelle Roule, Emile Degorce-Dumas, Judith Prigent, Katia Kameli, Léo Dorfner, Lemégot éditions, Lia Rochas-Pàris, Marine Jezequel, Margaux Dereume, Nikita Garrido, Parties Prises éditions, Patrick Frey éditions, Dorothée Marot, Profane, Quentin Lefranc, Sandra Berrebi, Seem Soap, Sémiose éditions, Stéphane Ruchaud, We Do Not Work Alone

    Shelves exhi­bi­tion est un espace d’expo­si­tion res­treint à une pla­te­forme du quo­ti­dien : une étagère basi­que posée sur des équerres. Dans cette pers­pec­tive, Shelves ques­tionne l’impor­tance de l’espace d’expo­si­tion dans la valo­ri­sa­tion des œuvres autant que le pro­ces­sus créa­tif et le rap­port à l’inti­mité. Depuis 2015, Shelves donne carte blan­che à artis­tes pour expo­ser des objets d’ins­pi­ra­tion. Depuis 2017, Shelves pré­sente des expo­si­tions col­lec­ti­ves orches­trée par Lia Rochas-Pàris.

    Fondée en 2013 par Lia Rochas-Pàris, Parties Prises se pré­sente à la fois comme un labo­ra­toire d’idées, un studio de créa­tion, une maison d’éditions et une agence de conseils.
    Riche d’un réseau de per­son­nes créa­ti­ves et de col­la­bo­ra­tions mul­ti­ples, Parties Prises met son exper­tise en Story Telling, direc­tion artis­ti­que et com­mu­ni­ca­tion digi­tale au ser­vice d’ins­ti­tu­tions, d’entre­pri­ses et de mar­ques en favo­ri­sant une vision pano­ra­mi­que d’une époque en muta­tion per­pé­tuelle.
    Par le biais d’expo­si­tions col­lec­ti­ves comme Shelves exhi­bi­tions, d’ate­liers - work­shops-, de tables rondes - talks- et d’éditions papiers et mul­ti­ples d’artis­tes, Parties Prises pro­pose des outils de réflexions per­met­tant de défi­nir des pro­blé­ma­ti­ques contem­po­rai­nes qui s’ins­cri­vent au sein d’un pro­ces­sus créa­tif jusqu’à la pro­duc­tion de conte­nus avec un réel parti pris.

    Plus d’infor­ma­tions


    JEUDI 12 DÉCEMBRE, 19h00

    Céline Gillain - Live
    Drama DJ’s

    Sur invi­ta­tion de Mélanie Matranga, la Villa Vassilieff reçoit Céline Gillain pour un live dans l’espace d’expo­si­tion.


    cré­dits : Mélanie Matranga

    Céline Gillain est une artiste expé­ri­men­tale basée à Bruxelles. Son tra­vail com­bine de manière hybride chan­sons pop cor­rom­pues, science-fic­tion fémi­niste, humour noir et récit.
    Son pre­mier album ‘Bad Woman’ sort le 12 décem­bre 2018 sur le nou­veau label pari­sien Drama.

    Plus d’infos sur le disque

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