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Newell Harry / Pernod Ricard Fellowship 2018

En résidence en septembre, octobre et novembre 2018

Newell Harry est un artiste aus­tra­lien d’ori­gine sud-afri­caine et mau­ri­cienne.
Au cours de la der­nière décen­nie, il a cons­truit ses pro­jets autour de nom­breux voya­ges et inter­connexions en Océanie et dans la région Asie-Pacifique, jusque dans la pro­vince du Cap en Afrique du Sud où des mem­bres de sa famille rési­dent tou­jours. Du Pidgin et lan­gues créo­les, à l’étude des modes d’échanges des économies du don dans le Sud-Pacifique, les inté­rêts d’Harry s’arti­cu­lent sou­vent dans des ins­tal­la­tions cultu­rel­le­ment métis­ses.
Une pré­­sen­­ta­­tion publi­­que du tra­­vail de Newell Harry est orga­­ni­­sée dans le cadre d’une ouver­­ture d’ate­­lier le samedi 24 novem­bre 2018 de 16h00 à 19h00.

Ses œuvres ont été mon­trées dans de nom­breu­ses expo­si­tions col­lec­ti­ves, dont Known/Unknowns, Roslyn Oxley9 Gallery, Sydney (2017) ; Tidalectics, Thyssen-Bornemisza Art Contemporary, Vienna (2017) ; Tous les futurs du monde, 56e Biennale de Venise (2015) ; Suspended Histories, Museum Van Loon, Amsterdam (2013) ; Rendez-vous 11 & 12, Institut d’Art Contemporain, Villeurbanne, France (2011) & South African National Gallery, Cape Town (2012) ; (Untitled) : 12th Istanbul Biennial, Istanbul (2011) et The 17th Biennale of Sydney : The Beauty of Distance, Songs of Survival in a Precarious Age, Sydney (2010).

Newell Harry, (Sans Titre) Tombes anonymes, Hiva Oa, Iles Marquises, 2017. Pellicule 35mm, noir & blanc.

Note d’inten­tion :

« J’ai récem­ment voyagé dans les îles Marquises, en Polynésie fran­çaise. Là-bas, sur l’île isolée de Hiva Oa, j’ai eu la chance de me recueillir sur la tombe de Gauguin et de visi­ter le petit musée qui n’expo­sait que des copies loca­les de ses pein­tu­res. Une recons­ti­tu­tion de la cabane où Gauguin vivait et pei­gnait, s’y trou­vait aussi. Le contraste entre l’impor­tance his­to­ri­que du lieu et la naï­veté de ces copies m’a laissé per­plexe. Cela m’a amené à m’inter­ro­ger sur la valeur, l’authen­ti­cité, la pro­priété et les stig­ma­tes de l’auto­rité colo­niale.

De là a émergé l’idée d’explo­rer les archi­ves de Gauguin à Paris. Plus par­ti­cu­liè­re­ment de m’inté­res­ser aux liens pos­si­bles entre ce tra­vail de recher­che et mes pro­pres archi­ves pho­to­gra­phi­ques du Sud-Pacifique, à mes col­lec­tions d’objets et de car­nets de voyage accu­mu­lés au cours de ces dix der­niè­res années. Un archi­vage qui pourra faire l’objet d’un livre d’artiste, d’une fausse archive qui reflé­te­rait ces recons­truc­tions his­to­ri­ques dont j’ai été témoin sur l’île d’Hiva Oa. »

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