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    Villa Marie Vassilieff
    Chemin de Montparnasse
    21 avenue du Maine

    75015 Paris
    +33.(0)1.43.25.88.32
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  • Teo Hernández & Andrea Ancira

    Pascal Martin, Portrait deTeo et Pascal, Paris, Courtesy : Artemisa Hernández.

    Teodoro Hernández est un artiste, réa­li­sa­teur et écrivain, né à Hildalgo (Mexique) en 1939. Durant ses études d’archi­tec­ture à l’Universidad Nacional Autónoma de México, il fonde le Centre Experimental de Cinématographie (CEC). En 1960, l’Institut Français de l’Amérique Latine (I.F.A.L) finance le pre­mier projet du groupe : un docu­men­taire sur les acti­vi­tés cultu­rel­les de l’Institut ; le film reste ina­chevé et le groupe se sépare. En 1966, il s’ins­talle à Paris. De 1968 à 1970, il réa­lise des films en super 8 à Londres, à Paris, dans plu­sieurs villes du Maroc (Tanger, Essaouira et Zagora) et à Copenhague. Puis il tourne Michel là-bas, avec Michel Nedjar au Maroc (mars-avril 1970), il voyage durant six ans à tra­vers l’Afrique du Nord, l’Europe, la Turquie, le Moyen Orient, l’Inde, le Népal et l’Amérique cen­trale. De retour à Paris en 1976, il réa­lise Salomé et par­ti­cipe l’année sui­vante au col­lec­tif Jeune Cinéma à Paris. En 1977, il réa­lise Cristo, qui fait partie d’une série sur la Passion en quatre volets avec Cristaux (1978), Lacrima Cristi (1979-1980) et Graal (1980). Avec ses amis ciné-artis­tes Michel Nedjar, Jacques Haubois aka Jakobois et Gaël Badaud, il fonde en 1980 le col­lec­tif MétroBarbèsRochechou Art. Son tra­vail est mis à l’hon­neur par la Cinémathèque fran­çaise en 1979, puis le Centre Pompidou lui consa­cre une rétros­pec­tive en 1984. Dans les années 1980, inté­ressé par la rela­tion entre l’image le mou­ve­ment et les corps, il col­la­bore étroitement avec la troupe de danse Studio DM de Catherine Diverès et Bernardo Montet. Avec eux, il crée une pra­ti­que ciné­ma­to­gra­phi­que mêlant cinéma lit­té­ra­ture et danse. Teo Hernández est également pho­to­gra­phe et écrivain (poèmes, notes et réflexions sur le cinéma, col­la­bo­ra­tion lit­té­raire dans plu­sieurs revues).
    Atteint du virus du sida, il décède le 22 août 1992, il est enterré au Père Lachaise. De la fin des années 1960 à sa dis­pa­ri­tion en 1992, il réa­lise plus d’une cen­taine de films, la plu­part en super 8. Peu de temps avant sa mort, il légue son oeuvre ciné­ma­to­gra­phi­que et ses dos­siers per­son­nels à Michel Nedjar, qui en fait don au Centre Pompidou afin qu’ils soient conser­vés et dif­fu­sés. Depuis, le Centre Pompidou conserve le Fonds Teo Hernández qui regroupe docu­ments, films, car­nets et textes de l’artiste.


    Andrea Ancira (Mexico, 1984) est une cura­trice indé­pen­dante, écrivaine, éditrice et cher­cheuse basée à Mexico. Elle a conduit et coor­donné des sémi­nai­res sur la théo­rie cri­ti­que et le marxisme, les pra­ti­ques de l’art sonore et les pra­ti­ques archi­vis­ti­ques au sein de divers musées et uni­ver­si­tés de Mexico. Elle a tra­vaillé en tant que cher­cheuse au sein du Ministère de la Culture du Mexique, en tant qu’assis­tante cura­to­riale au MUAC (Museo Universitario Arte Contemporáneo) et en tant que com­mis­saire asso­ciée au Centro de la Imagen. En 2016, elle a reçu une bourse de recher­che cura­to­riale de la Jumex Foundation et fut la pre­mière rési­dente du Pernod Ricard Fellowship à la Villa Vassilieff. En 2017, et grâce au sou­tien du Board of Contemporary Art (PAC), elle pris part au Curatorial Program orga­nisé par Independent Curators International (ICI) à la Nouvelle Orléans. En 2018, elle est invi­tée à assis­ter la coor­di­na­tion du Curatorial Program de l’ICI à Mexico et par­ti­cipe à la School of Art Criticism de La Tallera/Siqueros Project. Elle est actuel­le­ment la coor­di­na­trice éditoriale de Buró-Buró. Elle col­la­bore à la réa­li­sa­tion de publi­ca­tions dans le champ des scien­ces socia­les et de l’art contem­po­rain. Ses recher­ches por­tent sur le rôle des pra­ti­ques artis­ti­ques expé­ri­men­ta­les dans le façon­nage des iden­ti­tés, des sen­si­bi­li­tés et des débats sociaux. En exa­mi­nant ces pra­ti­ques, que ce soit dans le domaine du son ou de l’image, elle aborde leur pos­si­ble impli­ca­tion dans une cons­truc­tion des com­muns. Le point de vue depuis lequel elle explore ces phé­no­mè­nes s’appuie sur une mul­ti­tu­des de cadres théo­ri­ques comme le marxisme, l’his­toire des cultu­res et des poli­ti­ques contem­po­rai­nes, le fémi­nisme et les études post­co­lo­nia­les, parmis d’autres.

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